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IV
Eléments connexes (suite)
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Les céramiques associées La plupart des céramiques trouvées sur la pampa l'on
été à proximité ou sur les géoglyphes, c'est-à-dire parfois sur les lignes,
à leur croisement ou fin, et en quantité de plus en plus dense en approchant
des centres linéaires. Hormis la fine poterie polychrome la plupart des
céramiques sont simples, décorées au minimum. Elles ont alors des parois
épaisses, robustes, des anses et des goulots resserrés pour les récipients
porteurs et verseurs. Elles paraissent avoir été seulement hydrophores
car aucune trace de cuisine n'a été repérée sur la multitude des tessons
étudiés. Comme le souligne Clarkson Leur style, fixant l'âge des céramiques, permet un utile,
quoique relatif recoupement pour situer dans le temps les différents géoglyphes
qui ne peuvent que leur être contemporains dans l'écrasante majorité des
cas. Selon Clarkson un quart des tessons retrouvés dans les parages de
la Nasca appartiennent par exemple aux productions de la période EIP (-250
à +500) et il pourrait être signifiant que 8 centres linéaires (soit 13%) Par ailleurs, sur le sol désertique, c'est au niveau
des géoglyphes figuratifs que G.S. Hawkins a trouvé les plus forts pourcentages
de poterie nasca EIP, des phases 3 et 4, à l'apogée polychrome. Il apparaît
donc comme une sorte de cohérence dans la répartition et la nature des
trouvailles céramiques relativement aux géoglyphes dont les plus beaux
dessins, mais en nombre limité, sont les figuratifs, plus denses près
de la rivière Ingenio que de la Nasca. Or ils sont associés à des tessons
qui, indépendamment d'une incertitude sur les décomptes statistiques,
montrent une semblable exaltation de la qualité, c'est-à-dire celle qu'ont
des récipients et des vaisselles ornés des mêmes motifs animaux, en particulier
d'oiseaux, ou de botaniques, aux surs tracés et coloris Le constat des corrélations chronologiques (qui sont
d'ailleurs encore en discussion) laisse pendant le pourquoi de cette céramique
hydrophore. G.S. Hawkins a souligné que les huaqueros lui ont montré
des pots nascas entiers aux intersections et fins de lignes, c'est-à-dire
en des emplacements cruciaux du tracé. Un groupe de tessons nascas EIP
a de même été trouvé dans la bouche d'un géoglyphe de baleine Certes on a fait à juste titre remarquer que l'alimentation en eau de boisson des hommes ayant réalisé les géoglyphes sur des centaines d'hectares et durant quelques siècles impliquait très normalement, et sans plus, des résidus matériels abandonnés sur tout chantier. Mais les faits curieux notés ci-dessus autorisent l'hypothèse d'une possible utilisation de l'eau à des fins techniques pour réaliser les géoglyphes - les plus fins, beaux et complexes notamment. Il est possible (mais non prouvé) que les coupes à eau aient pu jouer, pleines de liquide, le rôle d'un miroir de réflexion du ciel clair et/ou ensoleillé, ce qui permettait par vision ou occultation de leur tache lumineuse, très à l'arrière du bijou à projeter, le repérage de la projection de son filigrane et le suivi du tracé de l'image. Il se peut aussi que déverser l'eau par touches et flaquettes successives sur le sol sableux décapé, en changeant la réflexion lumineuse et la teinte de ce dernier au droit de chaque impact de liquide, ait constitué un semis aussi pratique que celui par cailloux du Petit Poucet ! Diverses hypothèses et expériences seraient à faire in situ afin de vérifier dans quelle mesure un apport d'eau par petits déversements ou contenants par actes successifs, échelonnés, ou pour tout autre procédé nécessitant l'eau, a été techniquement utile ou non. On ne peut enfin oublier que l'eau, comme dans toute métallurgie, est un élément indispensable au travail du métal, donc à celui de l'orfèvre pour des bijoux filigraniques. Mais l'exégèse est reine quand manquent les preuves d'une déduction plus scientifique ! |
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