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BERG-OP-ZOOM CONQUISE


1

Un jour de l'an nous avons parti
Pour Berg-op-zoom allez secourir.
Quel malheur extrême :
Il nous a tout fallu quitter,
Sans pouvoir parler,
Ce que nos cœurs aiment.
Il nous a fallu quitter
Sans pouvoir parler.

2

A Berg-op-zoom étant arrivés,
Les canonniers nous ont salué.
…La gendarmerie…
L'infanterie et les dragons
Nous escarmouchons.
La gendarmerie
L'infanterie et les dragons
Nous escarmouchons.

3

La première bombe que l'on a jettée.
Dessus la place elle a tombé
Brisant les murailles
Brisant remparts et bastillons
Brisant les maisons
Brisant les murailles
Brisant remparts et bastillons.

4

Les capucins se sont allés
Au général pour pouvoir parler :
Sauvez nos églises
Et nos bons pères qui sont dedans,
Dans notre couvent.
Sauvez nos églises
Et nos bons pères qui sont dedans,
Dans notre couvent.

5

Pleurez, pleurez, filles de Gand
Si tous vos amants qui sont là dedans,
Dans ce demi-lune
Sans savoir s'ils en sortiront,
De ces bastillons
Dans ce demi-lune
Sans savoir s'ils en sortiront
De ces bastillons.

6

Le général en se rendant
Dit : la France a des soldats vaillants.
Je crois qu'ils sont diables,
Je crois qu'ils prendrions l'enfer,
Malgré Lucifer.
Je crois qu'ils sont diables,
Je crois qu'ils prendrions l'enfer,
Malgré Lucifer.

"On a beaucoup reproché aux Français en général
et à Lowendahl en particulier ce qui suivit"

Bergen-op-zoom ou Berg-op-Zoom, ville forte ancienne des Pays-Bas, au fond de l'Ooster Schelde (Escault-Oriental), fut depuis sa conquête par les Normands en 880 l'objet de plusieurs victoires ou défaites mémorables, dont, quand Berssous ou autre s'attribue le manuscrit, l'investissement facile par les Français du général Pichegru, commandant en chef de l'armée du Nord et des Ardennes. Les troupes républicaines entrèrent à Ypres et Anvers et conquirent les Pays-Bas, dont la flotte fut prise par les glaces, et alors par la cavalerie de Pichegru, au Texel, en janvier 1795, lors d'un hiver rude, exceptionnel. Mais rien n'assure que le " jour de l'an " dont parle la chanson en son premier vers concerne cette année là.

Et les paroles évoquent anonymement le général vainqueur sans citer Pichegru.

Or Berg-op-zoom avait été déjà prise d'assaut le 16 septembre 1747 après 62 jours de tranchée ouverte par le général de Louis XV, le comte de Lowendahl, dont ce fut le plus brillant succès. Et Berg-op-zoom avait auparavant bravé le génie de Spinola. La ville était surnommée la Pucelle, parce que c'était, avec un bastion ainsi nommé, une place invincible, inviolée, imprenable par ses fortifications, par les marais environnants qui empêchaient de l'investir en entier et du fait qu'elle avait une communication qu'on ne pouvait couper avec l'extérieur.

Jean-Joseph Vadé (1720-1757) créa pour cette victoire une très populaire chanson dont on réemprunta l'air mais que, selon G. Delarue(1), on trouve déjà conçue mélodiquement auparavant, pour des pièces théâtrales jouées en 1731 sous des incipits du type Sont les garçons du Port au Bled, etc.. Qualifiée linguistiquement de "poissarde" par G. Delarue, moralement de "grivoise" par le Chansonnier françois qui la donne intégralement en 1760-1762, bref, bien dans les genres de l'époque, cette chanson ne peut être mieux appréciée que si l'on connaît de la fortification citadine la Pucelle, à savoir le bastion difficile de Berg-op-zoom, les jeux de mots devenant moins lourds et plus spirituels en dépit de leur gaillardise inévitable, selon une métaphore qu'un Hugo utilisera encore ultérieurement.

Gravure de la BN montrant la mise à feu et à sang de Berg-op-Zoom. Selon les témoins l'incendie fut mis aux maisons dans trois quartiers de la ville, peut-être les trois îlots qui fument sur cette reproduction. Le désordre et le pillage durèrent des heures.

Rappelons les données de cet épisode militaire détaillé par Voltaire dans son Histoire de la guerre de 1741(2) : "De tous les sièges qu'on a jamais faits celui-ci peut-être a été le plus difficile… Les alliés et les Français, les assiégés et les assiégeants même crurent que l'entreprise échouerait, Monsieur de Lovendal fut presque le seul qui comptât sur le succès… Les maladies qui infectèrent les assiégeants campés dans un terrain malsain secondaient encore les espérances de la ville. Ces maladies contagieuses mirent plus de vingt mille hommes hors d'état de servir, mais ils furent aisément remplacés. Enfin, après trois semaines de tranchée ouverte, le comte de Lovendal fit voir qu'il y a des occasions où il faut s'élever au dessus des règles de l'art. Il y avait trois ouvrages faiblement endommagés, le ravelin d'Edem et deux bastions, dont l'un s'appelait la Pucelle, et l'autre Cohorn. Le général résolut de donner l'assaut à la fois à ces trois endroits, et d'emporter la ville. Les Français en campagne rangée trouvent des égaux et quelquefois des maîtres dans les disciplines militaires. Il n'en ont point dans ces coups de main et dans ces entreprises rapides où l'impétuosité, l'agileté, l'ardeur renversent en un moment les obstacles. Les troupes commandées en silence, tout étant prêt, au milieu de la nuit, les assiégés se croyant en sûreté, on descend dans le fossé, on court aux trois brèches (17 septembre 1747). Douze grenadiers seulement se rendent maîtres du fort d'Edem, tuent ce qui veut se défendre, font mettre bas les armes au reste épouvanté. Les bastions La Pucelle et Cohorn sont assaillis et emportés avec la même vivacité. Les troupes montent en foule. On emporte tout. On pousse aux remparts, on s'y forme, on entre dans la ville la baïonnette au bout du fusil… Tout fuit : les armes, les provisions, le bagage, tout est abandonné. La ville est en pillage au soldat vainqueur"… et enivré.

C'est l'usage sans doute au XVIIIème siècle. Mais l'ampleur, ici, fait sensation, tant les soldats de la France ont montré la même ardeur qu'au combat. Barbier qui s'en indigne écrit : "Ils ont passé au fil de l'épée plus de trois mille hommes et fait quinze cent prisonniers. Ils ont massacré violé et pillé la ville… Le pillage a été si considérable qu'on dit qu'un régiment a eu pour sa part cinquante mille écus ; plusieurs grenadiers ont eux seuls quatorze ou quinze mille livres, et l'on dit que tous les effets pillés ont été vendus à grand marché, tant vaisselle d'argent, bijoux, qu'équipages et toutes sortes d'effets…". D'ailleurs les chefs ne font guère mieux selon Dargenson qui écrit en 1748 : "des gens qui viennent de Flandres m'ont conté une partie des friponneries exercées par le comte de Saxe et le maréchal de Lovendal dans cette conquête. Cartouche n'en aurait pas fait davantage".

On comprend que les capucins aient eu besoin d'intervenir pour préserver leur couvent. Une gravure de l'époque montrant la Prise et pillage de Berg-op-Zoom figure, au pied d'un porche d'église (aussi livré aux exactions de la soldatesque tirant sur tout ce qui bouge, violentant les habitantes, et mettant la ville à feu et à sang), et en premier plan, deux capucins (à la couronne de cheveux, aux longues barbes et capuches typiques) qui se dirigent pour plaider vers les officiers commandant cette troupe sans états d'âme. La dernière strophe de la chanson traitant les soldats de diables capables de prendre l'enfer malgré Lucifer, suggère qu'ils n'ont rien de soldats de Dieu et d'une France très catholique, au roi alors qualifié de "débonnaire" en d'autres textes ! Les capucins sont là en terre protestante, avec leur mission caractéristique de lutte contre la religion réformée, comme l'auteur des présentes strophes partageant sans doute leur confession, en présence d'une même force démoniaque à laquelle leurs coreligionnaires, envahisseurs, peuvent se laisser aller, y compris contre eux, au vu d'une telle brutalité sans limite.

Louis XV avait prit tôt sa décision d'envahir les Pays-Bas car dès le 10 janvier 1747 il avait renvoyé le marquis d'Argenson qui tenait à ménager les Hollandais. Que ses troupes aient été mises en alerte dès le premier de l'an n'est donc pas invraisemblable. La Flandre hollandaise commençant un peu en dessous de Gand, on comprend que les filles de cette ville eussent leurs amants tués à Berg-op-Zoom pour la défense de leur pays envahi en avril 1747. Mais en mars le gros des troupes françaises était déjà déployé de Gand à Termonde.

La chanson du manuscrit Berssous, prenant en compte les malheurs des civils et militaires de la partie adverse du conquérant français, se distingue des autres textes ayant porté sur cette victoire, au style plus emphatique, d'esprit cocardier, voir caressant dans le sens du poil la direction politico-militaire de cette opération dont Voltaire commente l'effet international : "La surprise fut grande à Londres, la consternation extrême dans les Provinces-Unies, et le découragement dans l'armée des alliés".

Le texte de la chanson de Vadé loue Louis XV d'avoir fait immédiatement Lowendhal maréchal de France. Le compliment n'est pas que flagornerie car une note corrélative du Chansonnier historique du XVIIIème siècle (op. cité) précise : "le roi, au moment où il apprit la prise de Berg-op-Zoom, remarqua comme humiliant pour la France que ses deux plus grands capitaines fussent étrangers, qu'elle n'en produisit plus tels qu'autrefois. C'est qu'aujourd'hui, répondit le prince de Conti présent, nos femmes ont affaire à leur laquais. Mme de Lowendhal étant venue chez le monarque, il la reçut comme la femme d'un héros et lui dit : Madame, tout le monde gagnera par cette conquête. Je donne à votre mari le bâton de maréchal et j'estime délivrer mes sujets du fléau de la guerre" (Vie privée de Louis XV).

"La prise de Berg-op-Zoom" est une autre chanson du recueil Clairambault-Maurepas dont l'emphase littéraire et la pompe classique jusqu'à la caricature involontaire mérite d'être citée. Sur cette conquête d'une citée fortifiée, et "pucelle" allégorisée par un bastion homonyme ou/et par une déesse tutélaire (selon une vieille image antique remontant à la vierge Athéna, éponyme de son acropole), il existe, entre autres(3), la chanson de l'abbé Latteignant utilisant la même métaphore de la pucelle inviolée qu'était Berg-op-Zoom. Une conquête d'un héros, Lowendhal, dont l'épouse légitime n'avait pas à être jalouse et se formaliser ! Mais comme le malicieux poète pouvait être au courant des viols nombreux effectués par les militaires français sur des femmes bien réelles de la ville hollandaise, le piquant ou l'exorcisme du libellé n'est pas exclu, le victorieux maréchal n'étant pas, on l'a vu, un modèle de retenue.

Latteignant avait choisi pour son texte le timbre d'un vaudeville : De tous les capucins du monde. L'air pourrait porter aussi les paroles de la chanson du manuscrit Berssous, tant il est en osmose avec l'anecdote sur les capucins que nous confirme une gravure de l'époque. Mais timbre et texte de la chanson franco-suisse sur La prise de Besançon (par Condé en 1674) coïncident encore mieux pour les deuxième et cinquième strophes avec la pièce du recueil chablaisien, notamment parce que dans chaque couplet le troisième et le cinquième vers répètent la même phrase mélodique(4).

(1) G. Delarue, La longue errance d'un chanteur ambulant au XIXème siècle, MAR, n° 1-4 / 1982, p. 368.
(2) Ed. Garnier, présentation J. de Maurens, Paris 1971, ch. XXIV, p. 265 et s.
(3) Dans le Recueil de chansons paru à Leyde en 1858 (à partir du Clérambault), XXXI, t. VI, p. 124, existe une autre chanson où Berg-op-zoom, la ville assiégée parle ainsi :
Sur mes gardes de tous côtés
Et fière de mon pucelage…

paroles portées par l'air de "Que je regrette mon amant". Dans le recueil Clérambault existent d'autres chansons sur ce fait d'armes.
(4) F. Ghisi, Vieilles chansons des vallées vaudoises du Piémont, pub. de l'Inst. fr. de Florence, 3ème série, textes musicaux n°3, Paris, M. Didier éd., 1963, p. 23.

   

DOCUMENTS :

- A/ Texte et partition du Chansonnier françois (VII, 107), puis partition de Vadé (Œuvres…, t. II, pp. 43-44) qui montrent pour le timbre une différence sensible d'ambitus. La mélodie, selon G. Delarue, a de plus anciennes désignations, notamment "une chanson de rue qui pourrait être l'ancêtre de la chanson folklorique"(5):

C'est les garçons de Saint Germain (bis)
Ils sont partis pour faire la guerre
Sans dire adieu à leurs maîtresses.

Or , le constat, sinon le libellé, est le même dans le premier couplet du manuscrit de Berssous.

 

(5) G. Delarue, MAR 1982, op. cité, n° 11 ci dessus.

 

   

Chansonnier françois, n°71, texte et air :

CHANSON GRIVOISE
Sur la prise de Berg-op-zoom
(n°. 71)

S'TI là qu'a pincé Berg-op-zoom, bis.
Eft un vrai moule à Te Deum: bis.
Vantez qu'eft un fier vivant, pifque
Pour vaincre il fe fichoit du rifque.

SPINOLA* près de LOWENDAL**, bis.
Eft un facré Héros de bal : bis.
L'un molit devant la Pucelle,
Et l'autre fait fon lit cheuz elle.

SPENDANT pourtant le Gouverneur, bis.
Qui d'Berg-op-zoom étoit l'fout'neur ; bis.
Voulut faire l'fendant, mais zefte,
Lowendal lui ficha fon refte.

TIEN farpeguié tien que fon nom, bis.
Fait autant d'effet que l'canon : bis.
C'eft qu'dans c'te Famille l'courage
Eft l'plus fort de leux héritage.

 

(* général de l'armée d'Italie
** général de l'Armée de France)

LE ROI qu'a vraiment l'cœur Royal, bis.
Tout d'fuite vous l'fait Maréchal : bis.
Dam' vis-à-vis un Roi qui penfe,
Et l'mérite a d'la recompenfe.

LOUIS, en gloire eft connoiffeur, bis.
Car c'te Déeffe là eft fa foeur : bis.
On doit les nommer dans l'hiftoire,
Les deux jumeaux de la Victoire.

J'NAI rien, mais c'eft affez pour moi, bis.
Qu'un feul regard de notre Roi : bis.
Quand l'foleil donne fur une plante,
Ses rayons la rendent vivante.

DANS c'te chanfon n'y a guere d'efprit bis
Mais le cœur fçait bien ce qu'il dit : bis.
Et puis fouvent tel qui nous gouaille
En bieau s'til' ne fait rien qui vaille.

   

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Autre partition d'après Vadé
Autre partition d'après Vadé

 

   

- La prise de Berg-op-zoom dans le Chansonnier historique Clairambault-Maurepas : c'est la variante littéraire et aristocratique, et sur un autre air, de la chanson glorifiante.

LA PRISE DE BERG-OP-ZOOM
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QUEL est donc ce héros formidable
Dont la victoire suit les pas ?
Armé d'un foudre redoutable,
Il porte partout le trépas ;
Plus fier que le dieu des batailles
IL va renverser ces murailles,
Ecueil de tant d'autres guerriers ;
C'est dans les actions périlleuses
Qu'on voit les âmes généreuses
Se plaire à cueillir les lauriers.

Attaque cette forte place
Qui veut résister à ton Roi ;
Inspire ta guerrière audace
A ceux qui combattent sous toi ;
Parmi les horreurs du carnage,
Auront-ils assez de courage
Pour braver les horreurs du sort ?
Ne crains rien, tu leur sers de guide :
Pour un général intrépide
Le soldat méprise la mort.

De Neptune l'humide empire
Vomit des flots de combattants ;
Ta valeur va bientôt réduire
Ces soldats toujours renaissants.
Telle fut cette hydre fatale
Que l'amant de la belle Omphale
Fit enfin périr sous ses coups ;
Hercule envierait ta victoire,
Si d'un mortel couvert de gloire
Un dieu pouvait être jaloux.

En vain la Grèce conjurée
Inonde les champs Phrygiens ;
Jamais sans le fils de Pélée,
On n'eut pu vaincre les troyens.
Dans ces murs qu'on réduit en poudre

 

Le Batave affronte la foudre,
Sans crainte d'un revers fatal ;
Mais aux héros tout est facile ;
Pour Troie il fallait un Achille,
Pour Berg-op-zoom un Lowendahl.

Du suprême honneur militaire
Bientôt tu seras revêtu ;
On doit cet illustre salaire
A ton héroïque vertu ;
De Louis la main bienfaisante
Va sur ta valeur triomphante
Prodiguer ses dons précieux.
Les bienfaits sont les seules marques
Par où le plus grand des monarques
Peut se rendre semblable aux dieux.

Si le ciel ne t'a pas fait naître
Sous nos délicieux climats,
Les vertus d'un auguste maître
Te fixeront dans ses Etats.
Nourri dans le sein de la France,
Tu sais accorder la vaillance
Avec l'urbanité des mœurs ;
Le lieu qui nous donne la vie
N'est pas toujours notre patrie ;
C'est celui qui forme nos cœurs.

Fiers Romains, destructeurs du monde,
Ne nous vantez plus vos Césars ;
La France, en miracles féconde,
Vient d'effacer leurs étendards ;
Louis, on voit sous tes hospices
Les Lowendahl et les Maurices
Se signaler par leurs exploits ;
N'attends rien d'eux que de sublime ;
C'est ta valeur qui les anime :
On doit les héros aux grands rois.

    B/ Ci après :
- Au dessus du texte de Latteignant, la partition associée de Tous les capucins du monde, issue du Chansonnier François, p. 364, autre air n°45 du reprint Slatkine, mais équipé par nous des paroles du manuscrit Berssous.
   

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Le siège de Besançon en 1764 (huile sur toile) par Van der Meulen (1632-1690), au Musée du Temps (Palais Gravelle), Besançon. L'environnement et la ceinture fluviale du site évoque celui de Berg-op-zoom. A Besançon les armées de Louis XIV, fortes d'environ 20000 hommes, font face aux 5000 de la boucle, opposant une résistance farouche et tenant durant 27 jours sous les boulets lancés par les Français. C'est Vauban qui organisa le siège et les attaques.

- La partition de la Prise de Besançon (d'après F. Ghisi, op. cité, note 4) :

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Plan relief construit en 1722 par l'ingénieur La Devèze, restauré en 1762, 1792, et 1967 : dimension 6,21m par 4,30m. La maquette illustre les fortifications de Besançon par Vauban en 1679, 1687 et 1701.

(suivante)