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LE FEU QUI ME DÉVORE
(air non identifié)


1

Quelle absence cruelle
Pour un berger amoureux.
Sans regardé de sa belle
Doit-il être heureux ?
Charmante Célimène
Faites finir mes peines.
Charmante Célimène
A jamais dans ce lieu
Que l'amour vous amène.

2

Près de quitter vos charmes
Ah Dieu, quel fut mon bonheur.
Il en coûta bien des larmes
A mon tendre cœur.
Elles coulaient encore,
Toujours je vous adore.
Elles coulaient encore
Sans éteindre l'ardeur
D'un feu qui me dévore.

3

Puissant dieu de Cythère
De toi dépend mon bonheur.
Il en coûta bien des larmes
A mon tendre cœur.
Elles coulaient encore,
Toujours je vous adore.
Elles coulaient encore
Sans éteindre l'ardeur
D'un feu qui me dévore.


NDLR : la 3ème strophe, aux deux premiers vers près, reprend le couplet précédent. Erratum ?

 

Boite en porcelaine, ill. et étude in B. Beaucamp-Markowsky, op. cité p. 313.

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